đ Cour D Assises Des Bouches Du Rhone
MarieHélÚne Martinez et son époux Jean-Paul Steijns comparaissent à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises des Bouches-du-RhÎne. Ils sont accusés d'avoir donné en 2005 une dose
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Pallanca-Pastor Gildo, 54 ans, consul gĂ©nĂ©ral de Monaco Ă New-York." Il est 10h05 Ă la barre de la cour dâassises dâappel des Bouches-du-RhĂŽne, Ă Aix-en-Provence. Lâaudition trĂšs
Lacour d'assises des Bouches-du-RhÎne juge depuis lundi matin un homme de 27 ans, accusé d'avoir, en mars 2010 à Tarascon, percuté avec une
Leshoraires sont de 4h00 Ă 11h45 du lundi au vendredi. . Les missions de ce poste, sont : rĂ©pĂ©titives et se rĂ©alisent dans un environnement froid, il peut Ă©galement nĂ©cessitĂ© du port de charges. Enfin, ce poste implique une station debout et assis. annonces autour de Montrevault-sur-Ăvre annonces dans le dĂ©partement Maine-et-Loire
Enchiffre : la Cour d'assises des Bouches-du-RhÎne traite environ 90 dossiers criminels chaque année. La Cour d 'appel d'Aix-en-Provence juge les affaires en assises dans deux salles d'audiences. Une salle se trouve au au rez de chaussée du palais Monclar (ancienne prison). L'autre se situe au rez de chaussée du palais Verdun (site historique).
Uneaffaire qui comporte Ă ce jour encore de nombreuses zones dâombre. Ă la barre, Sofian Guiraud, 19 ans au moment des faits et principal suspect, est accusĂ© dâhomicide volontaire avec prĂ©mĂ©ditation. Dâassassinat, donc.Un banal conflit de voisinage serait Ă lâorigine de cette triste affaire.
MaĂźtreĂric Dupond-Moretti - Ouverture du procĂšs de l'affaire Pastor Ă la cour d'Assises des Bouches-du-RhĂŽne Ă Aix-en-Provence. Le 17 septembre 2018 © Franz Ch
Unefemme au caractÚre difficile, travailleuse, mais «une mÚre aimante»: c'est le portrait que le clan Pastor a dressé vendredi devant la
3cxEr0. Jean-Claude Poulet-Dachary Jean-Claude Poulet-Dachary est nĂ© en avril 1949 Ă Paris. AprĂšs un bac philo », il entame une prĂ©paration Ă Sciences-Po. Maurrassien, il adhĂšre Ă lâAction française. Ă compter de 1970, on le retrouve sĂ©minariste Ă EcĂŽne Suisse, aux cĂŽtĂ©s de Mgr Lefebvre, chef de file des catholiques traditionnalistes. En juillet 1975, aprĂšs cinq ans de sacerdoce, il troque la soutane contre lâuniforme de la LĂ©gion. Jean-Claude Ă©tait un mystique, il cherchait la vĂ©ritĂ©, la LĂ©gion, câĂ©tait une suite logique », estime Patrice Mourichon, adjoint au maire de Toulon [1]. Il y passera quinze ans dans les services administratifs, Ă Mururoa, Ă Mayotte ; Ă Aubagne, il est rĂ©dacteur Ă KĂ©pi blanc, le mensuel des lĂ©gionnaires. Contrairement Ă ce quâa indiquĂ© Jean-Marie Le Pen lors des obsĂšques, Poulet-Dachary ne sâest jamais illustrĂ© sur les champs de bataille » [1]. Il quitte lâarmĂ©e en juillet 1990. Câest alors quâil fait la connaissance de Jean-Marie Le Chevallier, notable du FN et futur maire de Toulon, dont il va devenir le principal collaborateur. Il prend la responsabilitĂ© du Patriote du Var, lâorgane de la fĂ©dĂ©ration. En juin 1995, il est Ă©lu conseiller municipal, puis 6-Ăšme adjoint, dans lâĂ©quipe de Jean-Marie Le Chevallier. Le jour, Jean-Claude Poulet-Dachary, Poulet » pour ses collaborateurs, dirige Ă la cravache le cabinet du maire de Toulon, Jean-Marie Le Chevallier, Ă lâĂ©poque FN. La nuit, le mĂȘme homme, devenu sous le sobriquet de Poulette » un convive joyeux et fier buveur, multiplie les tournĂ©es gĂ©nĂ©rales dans les bars gays de la ville. Le plus Ă©tonnant, câest que lâintĂ©ressĂ© ne fait pas mystĂšre de cette double vie. Aussi, lorsque son corps est retrouvĂ©, gisant dans la cage dâescalier de son immeuble, le 29 aoĂ»t 1995 au petit matin, avec une plaie suspecte Ă la tĂȘte, et 1,28 grammes dâalcool dans le sang, lâenquĂȘte prend-elle tout naturellement une double direction la politique et les moeurs. La seconde voie nâest pas du goĂ»t du parti de Jean-Marie Le Pen qui prĂ©fĂšre Ă©voquer, plutĂŽt que les dĂ©bauches de Poulette », le passĂ© de lĂ©gionnaire de M. Poulet-Dachary, qui porta le bĂ©ret vert sous le nom de JĂ©rĂŽme Pelos et quitta lâarmĂ©e avec le grade dâadjudant. Pour M. Le Chevallier, lâancien sĂ©minariste intĂ©griste ne peut quâavoir Ă©tĂ© victime dâun rĂšglement de comptes politique. Affaire de moeurs ou affaire politique ? Le parquet de Toulon choisit dâemblĂ©e dâouvrir une information judiciaire contre X pour homicide volontaire », estimant que les rĂ©sultats de lâautopsie fournissaient suffisamment dâĂ©lĂ©ments objectifs » pour agir en ce sens. Mais les recherches sâĂ©garent longtemps sur des pistes politiques plus ou moins crĂ©dibles, souvent fondĂ©es sur des confidences intĂ©ressĂ©es. PrĂ©sent Ă Toulon le 1er septembre 1995 pour lâuniversitĂ© dâĂ©tĂ© du FN, Jean-Marie Le Pen lui-mĂȘme Ă©carte la piste homosexuelle pour envisager une agression Ă caractĂšre politique, Ă©voquant le contexte varois et le prĂ©cĂ©dent de lâassassinat de la dĂ©putĂ©e PR Yann Piat en 1994. Publication favorite des militants du Front national, le journal PrĂ©sent titre, dans son Ă©dition du 1er septembre 1995, Ă propos de la mort de Jean-Claude Poulet-Dachary Ils lâont tuĂ© » - sans indiquer clairement qui est visĂ© par ils ». Des informations sur la vie privĂ©e de la victime ayant Ă©tĂ© apportĂ©es par la presse, son taux dâalcoolĂ©mie lors de sa mort et son homosexualitĂ©, ce quotidien dâextrĂȘme droite estime dans un autre titre AprĂšs le crime, lâordure ». Le lendemain, PrĂ©sent titre Câest le substitut LĂ©vy qui a lĂąchĂ© les chacals ». Le Monde du 8 septembre 1995 Ălucidation » de lâaffaire A lâĂ©poque des faits un dĂ©nommĂ© Jean-Marc Petroff sâest spontanĂ©ment prĂ©sentĂ© aux enquĂȘteurs comme un ami de Poulet-Dachary ; il donne un alibi sur sa soirĂ©e passĂ©e avec deux femmes. Par la suite Petroff est incarcĂ©rĂ© Ă la prison Saint-Roch, accusĂ© de trois meurtres commis dans le Var, un SDF en novembre 1995, pour lequel il sera condamnĂ© Ă 20 ans de rĂ©clusion, et un double homicide Ă la hache de deux marginaux en 1998, affaire pour laquelle il sera condamnĂ©, en juin 2000, Ă 30 ans de rĂ©clusion criminelle. RĂ©interrogĂ©, ses deux alibis laissent apparaĂźtre un trou dans lâemploi du temps de Petroff au cours de la nuit du 28 aoĂ»t 1995. Or, quelques heures avant sa mort, Poulet-Dachary avait Ă©tĂ© vu dans un Ă©tablissement frĂ©quentĂ© par des homosexuels, lieu dont Petroff est un habituĂ©. Et Petroff avoue il a frappĂ© Poulet-Dachary lors dâune querelle, provoquant sa chute dans lâescalier. Puis il se rĂ©tracte. MalgrĂ© sa rĂ©tractation, Petroff est mis en examen le 14 septembre 1999 pour coups et blessures ayant entraĂźnĂ© la mort [de Jean-Claude Poulet-Dachary] sans intention de la donner ». Sa responsabilitĂ© dans lâaffaire Poulet-Dachary avait Ă©tĂ© mise en Ă©vidence par deux membres du DPS [2]. Au dĂ©but de lâenquĂȘte quâils avaient menĂ© sur le dĂ©cĂšs suspect de Poulet-Dachary, ils avaient croisĂ© sur les lieux un homme - Jean-Marc Petroff - dont le comportement leur Ă©tait apparu bizarre. Par la suite, lâun des deux membres du DPS, employĂ© municipal, devait dĂ©clarer que le maire et divers Ă©lus, informĂ©s depuis lâorigine de lâexistence de cette piste, sâĂ©taient opposĂ©s Ă la transmission de cette information Ă la justice. Ă cette Ă©poque, le FN criait au meurtre politique, et dire que lâassassin Ă©tait un homosexuel marginal, câĂ©tait donner raison Ă un groupe dissident du maire », a-t-il expliquĂ©. Le maire avait donc intimĂ© lâordre aux deux DPS de garder leurs rĂ©flexions pour eux. Condamnation de Jean-Marie Le Chevallier pour subornation de tĂ©moins Le vendredi 16 fĂ©vrier 2001, Jean-Marie Le Chevallier, maire de Toulon - plus pour trĂšs longtemps -, comparaĂźt devant le tribunal correctionnel de Toulon. Il est accusĂ© dâavoir exercĂ© des pressions sur des employĂ©s municipaux, membres du FN, afin de dissimuler Ă la justice des Ă©lĂ©ments sur le dĂ©cĂšs de Jean-Claude Poulet-Dachary. Le tribunal correctionnel de Toulon se range Ă la version des deux membres du DPS qui affirment avoir Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s par le maire de rĂ©vĂ©ler Ă la justice le rĂ©sultat de leur enquĂȘte. Le tribunal se prononce le 6 avril 2001 en condamnant Jean-Marie Le Chevallier [3] Ă un an de prison avec sursis et 30 000 francs dâamende pour subornation de tĂ©moins ». Et le 30 octobre 2002, la cour dâappel dâAix-en-Provence confirme la condamnation un an dâemprisonnement avec sursis et 5 ans de privation de droits civils, civiques et de famille. La condamnation devient dĂ©finitive le 7 octobre 2003, aprĂšs le rejet par la Cour de cassation du pourvoi formĂ© par lâex-maire de Toulon. 8 dĂ©cembre 2004 renvoi du procĂšs de Petroff aux assises du Var Ă lâouverture du procĂšs, le prĂ©sident de la cour annonce que, "citĂ© Ă comparaĂźtre", Jean-Marie Le Chevallier nâa pu ĂȘtre touchĂ© » et quâil se trouve actuellement au Maroc. Le prĂ©sident et la cour ont alors estimĂ© que la comparution de lâancien Ă©lu Ă©tait de la responsabilitĂ© du parquet de Draguignan qui aurait du saisir le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres aux fins de citation ». De son cĂŽtĂ©, le meurtrier prĂ©sumĂ©, Jean-Marc Petroff, nie ĂȘtre lâauteur du meurtre quâil avait reconnu lors de sa garde Ă vue. Il affirme ĂȘtre passĂ© aux aveux pour Ă©chapper aux interrogatoires des gendarmes et retrouver sa cellule ». Son dĂ©fenseur, Me Thierry Fradet, obtient alors le renvoi Ă une session ultĂ©rieure aprĂšs avoir estimĂ© la comparution de lâancien maire de Toulon indispensable Ă la manifestation de la vĂ©ritĂ© ». 13-16 dĂ©cembre 2005 nouveau procĂšs de Petroff aux assises du Var Dix ans aprĂšs les faits, sâouvre donc le troisiĂšme procĂšs de Jean-Marc Petroff, qui encourt la perpĂ©tuitĂ©. La piste politique privilĂ©giĂ©e par Jean-Marie Le Chevallier dans lâaffaire est battue en brĂšche Ă la barre par des employĂ©s municipaux qui ont Ă©tĂ© Ă lâorigine de lâinterpellation Jean-Marc PĂ©troff. Le premier Ă tĂ©moigner est Christian Gueit, 44 ans, ancien membre du DPS. Au lendemain du drame du 29 aoĂ»t 1995, Christian Gueit et un autre employĂ© municipal, Romain Bricoud, Ă©galement membre du FN, avaient surpris Jean-Marc PĂ©troff occupĂ© Ă bricoler lâinterphone de lâimmeuble de la victime. Christian Gueit, son frĂšre Patrick et Romain Bricoud, persuadĂ©s que la mort de Jean-Claude Poulet-Dachary Ă©tait "liĂ©e Ă sa vie privĂ©e", avaient entrepris une enquĂȘte dans les bars gays de Toulon oĂč ils apercevaient frĂ©quemment lâaccusĂ©. Christian Gueit maintient avoir parlĂ© de ces Ă©lĂ©ments Ă Jean-Marie le Chevallier, qui lui aurait rĂ©pondu "de garder le silence", avant dâajouter "Ca ne nous regarde pas. Si câest lui PĂ©troff, il se fera prendre". Le doute est renforcĂ© par les dĂ©positions de deux jeunes femmes qui affirment que lâaccusĂ© avait passĂ© la nuit du drame Ă leur domicile, et confortĂ© par lâabsence dâADN de la victime sur lâantivol et la chaĂźne saisis et supposĂ©s avoir servi pour frapper Jean-Claude Poulet-Dachary. 16 dĂ©cembre 2005 acquittement de Petroff Lâavocat gĂ©nĂ©ral requiert une peine de vingt ans de rĂ©clusion criminelle, assortie dâune mesure de sĂ»retĂ© des 2/3. Si je ne croyais pas Ă la culpabilitĂ© de PĂ©troff, je ne serais pas lĂ aujourdâhui », assure Ange Fiorito. Dans sa plaidoirie, lâavocat de la dĂ©fense rĂ©clame lâacquittement, en sâappuyant sur lâabsence dâĂ©lĂ©ments concordants et objectifs susceptibles de mettre en cause son client. Les aveux de mon client ne cadrent pas avec les constatations effectuĂ©es sur les lieux », relĂšve-t-il. On ne peut pas exclure lâaccident. », conclut-il en sâappuyant sur le rĂ©sultat des expertises. Il emporte la conviction du jury qui, Ă lâissue dâun dĂ©libĂ©rĂ© de deux heures et demie, prononce lâacquittement de Petroff. Mais, jeudi dernier, le procureur gĂ©nĂ©ral dâAix-en-Provence a dĂ©cidĂ© dâinterjeter appel. 1er dĂ©cembre 2006 en appel, PĂ©troff est condamnĂ© Ă 15 ans de rĂ©clusion AFP Jean-Marc PĂ©troff a Ă©tĂ© reconnu coupable, vendredi 1er dĂ©cembre 2006, du meurtre en 1995 de Jean-Claude Poulet-Dachary, directeur de cabinet du maire FN de Toulon, et condamnĂ© Ă quinze ans de rĂ©clusion criminelle par les assises des Bouches-du-RhĂŽne qui le jugeaient en appel. [...] Lors de sa premiĂšre audition en 1995, PĂ©troff avait dĂ©clarĂ© entretenir des relations sexuelles tarifĂ©es avec Poulet-Dachary. Il avait ensuite affirmĂ© avoir fait basculer son amant par dessus la rambarde Ă la suite dâune dispute avant de se rĂ©tracter. Vendredi, lâavocat gĂ©nĂ©ral Ange Fiorito a Ă©vacuĂ© la piste politique, faisant valoir que personne nâavait intĂ©rĂȘt Ă le tuer puisquâ"il nâavait pas de dossiers explosifs". Il a Ă©galement rĂ©cusĂ© la thĂšse de lâaccident, soulignant que la plaie relevĂ©e sur le corps de la victime avait Ă©tĂ© faite avec un objet contondant et ne pouvait pas rĂ©sulter dâune chute. Il a mis le meurtre sur le compte de "lâimpulsivitĂ©" de lâaccusĂ©. Me Thierry Fradet, lâavocat de Jean-Marc PĂ©troff, a en revanche plaidĂ© lâacquittement au bĂ©nĂ©fice du doute "les lĂ©gistes nâont jamais exclu avec certitude la thĂšse accidentelle. On nâest pas sĂ»r du meurtre, on nâest pas sĂ»r de lâheure, ça fait beaucoup dâinterrogations", a-t-il lancĂ©. Jean-Marc PĂ©troff purge par ailleurs une peine de trente ans de rĂ©clusion prononcĂ©e en juin 2000 par la cour dâassises du Var pour un double homicide de marginaux, commis Ă la hĂąche en 1998. LâannĂ©e suivante, il avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă vingt ans de rĂ©clusion pour la mort dâun SDF en 1995. Ses peines seront confondues dans la peine la plus lourde - trente ans avec une pĂ©riode de sĂ»retĂ© sâachevant en dĂ©cembre 2012.
Archives Marseille, 12 dĂ©cembre. - Un passif de 3 milliards 200 millions de francs de l'Ă©poque, une faillite retentissante avec deux mille crĂ©anciers, une information pĂ©nale ouverte aboutissant Ă l'origine Ă huit inculpations pour abus de confiance, recel, banqueroute frauduleuse et complicitĂ©, une cascade de procĂ©dures diverses, tant au tribunal de commerce qu'au tribunal civil. C'Ă©tait, en novembre 1957, l'affaire Jacquet-Francillon, agent de change de onze ans de vicissitudes diverses, la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne avait, mardi et mercredi, Ă en connaĂźtre enfin le fond, ayant Ă juger l'un des inculpĂ©s, mais un seul, Lucien Bonmartin, remisier en Bourse, considĂ©rĂ© dĂšs les origines comme l'un des responsables de cette catastrophe financiĂšre, mais qui, bien naturellement, du fait de sa position d'accusĂ© solitaire, allait chercher Ă se prĂ©senter comme un les autres ne sont plus lĂ , ou il n'y sent pas encore. L'un, que l'on pouvait croire au dĂ©part le principal, c'est-Ă -dire M. NoĂ«l Jacquet-Francilion, est dĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs plusieurs annĂ©es de dĂ©tention prĂ©ventive. D'autres ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de non-lieu. Enfin, deux des personnages qui, avec le temps, sont apparus comme les instigateurs et les animateurs principaux. Camille et Joseph Olive, sont absents, le premier faisant l'objet d'une expertise psychiatrique en raison de son comportement en prison, oĂč il promet des chapeaux de cardinal Ă qui vient le voir, l'autre s'Ă©tant rĂ©fugiĂ© en Uruguay et devant, ce jeudi, ĂȘtre jugĂ© par contumace. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Mais, pour les neuf JurĂ©s de la cour d'assises, il fallait bien expliquer cette situation peu commune et les raisons d'une aussi longue attente. L'explication tient, semble-t-il, dans la bĂ©vue commise au dĂ©part. AprĂšs la clĂŽture de l'information pĂ©nale - conduite d'abord par M. Delmas-Goyon, qui ne put la terminer, ayant Ă©tĂ©, entre temps, nommĂ© Ă Paris, - les inculpĂ©s avaient Ă©tĂ© renvoyĂ©s par son successeur, en 1959, devant le tribunal correctionnel de Marseille. A cette audience l'une des parties civiles, qui n'est d'ailleurs pas prĂ©sente aujourd'hui, fit observer que M. Jacquet-Francilion Ă©tant agent de change, c'est-Ă -dire officier ministĂ©riel, l'affaire relevait automatiquement de la cour d'assises. Le tribunal correctionnel se dĂ©clara, dans ces conditions, incompĂ©tent, et il fallut recourir Ă la procĂ©dure d'assises. La cour d'Aix-en-Provence commença par confirmer le jugement d'incompĂ©tence du tribunal correctionnel. Un premier pourvoi en cassation fut formĂ© et admis. On se retrouva ainsi devant la cour de Montpellier, dont l'arrĂȘt fut Ă son tour cassĂ©, et le dossier fut finalement renvoyĂ© Ă Dijon, dont la cour ne retint alors comme accusĂ©s dĂ©finitifs que NoĂ«l Jacquet-Francilion, Camille et Joseph Olive et, enfin, Lucien Bonmartin. Puis NoĂ«l Jacquet-Francilion, mis en libertĂ© provisoire en raison de son Ă©tat de santĂ©, mourut. AprĂšs quoi Camille Olive, bĂ©nĂ©ficiant lui aussi de la libertĂ© provisoire, disparut. On devait le retrouver en 1967 seulement Ă Rome, oĂč la police italienne l'arrĂȘtait pour une affaire de grivĂšlerie dans un palace. La France obtint sans difficultĂ© l'extradition et l'on pensait alors pouvoir le juger en compagnie de Lucien Bonmartin, puisqu'ils restaient les deux seuls inculpĂ©s que la justice avait sous la main. Mais voici que Camille Olive, Ă la prison des Baumettes, se comporta d'une façon telle qu'on douta de son intĂ©gritĂ© mentale. Des experts ayant demandĂ© Ă l'observer en milieu psychiatrique avant de se prononcer dĂ©finitivement, on ne voulut pas cependant faire languir plus longtemps Lucien Bonmartin, qui, lui, acceptait le dĂ©bat. Et c'est ainsi que ce dernier s'est retrouvĂ© seul accusĂ© de cette session extraordinaire des assises des Bouches-du-RhĂŽne. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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